De ma fenêtre, je vois
Un pélican étourdi
Avec des yeux silencieux
Il se cache entre la boue et l'eau
Serait-ce moi
Bien engourdi sur le lit de l'eau
Entrain d'observer une belle
enfouie sous la tente de l'absence
Le soir s'en va
Avant le coucher
Je plonge dans le débat des objets
Pour tisser avec
Le refrain de la passion
Une douleur
Je désire qu'elle habite
Entre l'oreiller et le poème
Il se peut que
Je me sois bien engourdi
Sur le lit de l'eau
Je grimpe sur mes pas
Je offre une passion
A la belle de la matinée
Elle était là à balbutier
La prière d'un ermite
Plein de foi
……..
Elle est là
Sur les extrémités des nuages
Chantonnant
Elle se saisit de mes rêves
Elle se constitue une couleur
Sur la fleur de la neige
Parmi les gémissement des minarets
Une fée qui me livre
A l'ombre de la lettre
Elle crie à cause du flux de l'eau
Paix
A l'étoile si elle tombe froide
Sur les lèvres d'une épi
J'embellis ma mélancolie
Avec ce qui reste de la dernière course
L'eau de la mémoire
Me mouille
Je l'étale
Tel un corps en cendre
O femme
Qui viens des extrémités des nuages
Comme une lune qui pleure
Qui lit son dernier testament
Paix
A l'étoile si elle tombe froide
Sur les lèvres d'une épi
Traduction du Mer babahouari
Poeme d Ammari Mohamed/maroc